La transition entre école obligatoire et formation post-obligatoire est une phase délicate et pour certains jeunes aussi problématique. De nombreux programmes voués à soutenir les jeunes à intégrer et achever une formation professionnelle ont vu le jour ces dernières années. Il s’avère néanmoins, que ces programmes risquent de concentrer les ressources sur les jeunes moins désavantagés. Comprendre les mécanismes qui mènent à cet effet est le sujet d’une thèse de doctorat menée à l’Université de Lausanne dans le cadre de la Leading House GOVPET. Les résultats de cette recherche mettent en exergue deux facteurs cruciaux: la marge de manœuvre laissée aux professionnelles accompagnant les jeunes et le focus politique concernant ce groupe cible. Des changements au niveau du cadre référentiel administratif et politique seraient donc désirables pour atteindre aussi les jeunes les plus désavantagés à travers ces programmes.
